Rue de la Commune a lancé son nouveau chantier : une pièce musicale sur les Résistantes durant la Seconde Guerre mondiale ! Le spectacle sera porté par la compagnie La Superbe.
“Nous avons en commun la Résistance”
Soutenue par
FIL DE CRÉATION
1943 – 2023 : le CNR en mémoire
Puisqu’il nous faut des dates pour commémorer, 2023 est l’occasion de se plonger dans le Conseil National de la Résistance, fondé en mai – juin 1943. Quelques mois plus tard, c’est le programme du CNR qui est adopté par l’ensemble des groupes membres. Ce programme porta des propositions sociales qui furent réalisées dans les années qui suivirent la guerre. Fallait-il une guerre pour se persuader que la retraite ou la sécurité sociale … étaient des progrès pour l’humanité ? C’est aussi au sortir de la guerre qu’on donna aux Françaises le droit de vote. Fallait-il une guerre pour que les femmes soient enfin reconnues citoyennes, elles qui avaient lutté depuis la Révolution française pour les droits de tous ?
DEPUIS LA MÉMOIRE DES FEMMES
A défaut de voter, les femmes avaient le droit d’être torturée comme le fut Madeleine Riffaud, d’être déportée comme le furent des milliers de “Juives” et des centaines de Résistantes, elles avaient le droit de mourir (comment oublier Danièle Casanova ?)… Elles prirent le droit de porter des valises, d’organiser, d’écrire, de créer des chansons (comme Anna Marly, auteure de la musique du Chant des Partisans).
Des milliers de femmes prirent part à des formes de résistance, très diverses. Elles étaient travailleuses ou femmes au foyer. Elles étaient de tous âge. Elles étaient syndicalistes, partisanes ou sensibles à l’injustice. Certaines étaient patriotes, d’autres étaient étrangères et croyaient en la France comme idée plutôt que comme identité. Elles le firent seule ou en couple. Qu’on pense à Andrée Jacob et Éveline Garnier. Elles furent souvent à l’initiative d’un engagement, qu’on pense à Elsa Triolet, qui annonça à Louis Aragon qu’il serait bon qu’ils se quittent car elle voulait prendre sa part de combat.
DEPUIS LA MÉMOIRE DES LESBIENNES
Un regard appuyé sur la répression du corps des femmes sous Vichy a mené la pièce à porter le parcours de lesbiennes dans la résistance et sous l’occupation. Nous travaillerons également avec tous les témoignages qui pourraient venir à nous, nous lançons l’appel via notre newsletter, où l’inscription est possible.
Un nouveau chantier s’ouvre pour nous, plein d’histoires à partager avec vous.
AVANCÉE DU CHANTIER
Août 2024 : atelier sur les chansons de la guerre
Mars 2024 : sorties de résidences dans le cadre de la biennale féministe de Toulouse
février 2024 : résidence sous le chapiteau de l‘AGIT
Juillet 2023 : Première résidence au Gite tilia à Huos (31)
02 septembre 2023 : Première sortie de résidence (30min) à la fête de la chanson politique #2
du 30 Janvier au 03 Février : Préambules – Résidence à l’AGIT théâtre
23 Février : Présentation au Café Plùm dans le cadre de la biennale Féministe de Toulouse –
29 Février : Présentation à la Candela
Printemps 2024 : Recherche de financements
Mai 2024 : Soutien du FONDS LIG – Fonds Lesbiennes d’Intérêt Général
DISTRIBUTION :
Anouk Colombani : Autrice, philosophe guide-conférencière
Aïda Sanchez : Piano, voix
Mymytchell : Guitare, voix
Léa Noilhan : Voix
Christelle Boizanté : Voix
PHOTOS : CHLOË BÉNÉTEAU