« En 1871, dans un immeuble, une bande de blanchisseuses entre en politique et s’engage dans la Commune de Paris…»
04. Ici c’est Paris : La Commune est une fête !
« … du 18 au 28 Mars, le peuple parisien est en liesse, le méchant Thiers a fui. On chante la Sociale, partout en France des Communes se lèvent.»
05. Chanson des jeunes filles : Ah ! ça débat, ça débat, ça débat !
«…Dans les clubs, Paule Mink, André Léo, Nathalie Lemel et tant d’autres partagent des idées et idéaux politiques. Dans les réunions de l’internationale, on discute de la formation des ouvriers et des ouvrières. Quand elles rentrent au 24 rue du Faubourg Saint-Denis, nos blanchisseuses, Hortense, Sidonie, et les sœurs Mercier Marie et Gervaise ne sont pas toutes d’accord sur ce qu’il faut revendiquer. Elles débattent et s’affrontent…»
06. La chanson du fédéré : Des hommes au 24 rue du Faubourg de Saint Denis.
« Jacques, le frère de Gervaise, a dû rejoindre un bataillon de la Garde Nationale comme la loi l’a obligé pour tous les hommes de 18 à 60 ans. Le voulait-il vraiment ? Mais maintenant que la Commune a été proclamée, l’engagement se doit d’être volontaire. Mû par la solidarité, Jacques peut-il faire autrement ? »
07. La chanson de Rosemonde : Rosemonde, de 1848 à 1871, la parole d’une grand-mère
« Rosemonde c’est un peu la doyenne, avec sa camarade Marguerite qui tient la blanchisserie du bas de l’immeuble. Rosemonde est la mère de Gervaise et la grand-mère de Léontine. Du haut de ses 50 ans, elle qui a fait la révolution de 1848 et vu les massacres de Juin, qui a pris part aux cercles d’opposition à l’empire, regarde les jeunes filles grandir, dont ses filles. C’est quoi grandir quand on est une femme dans un siècle où le code civil consacre la supériorité de l’homme sur la femme ? Est-il seulement possible d’être mère ? »
08. La chanson des lavandières : Les lavandières se lèvent
Quand les méchants de Versailles et d’ailleurs fondent sur la ville, les lavandières se lèvent et chantent le travail et sa fierté pour rassurer et faire dormir les enfants.
09. Les mains pures : Faut-il avoir les mains pures pour soigner les blessés ?
«…Colette, la grande sœur Mercier, n’est pas devenue blanchisseuse, elle vit de son corps depuis plusieurs années, elle est prostituée. Tout le monde sait qu’elle a passé quelques mois à Saint-Lazare, la prison du haut la rue du Faubourg Saint-Denis. Elle revient car la Commune, ça la concerne, elle l’exploitée. Mais l’immeuble ne veut pas d’une fille comme ça.»
10. Nous les femmes
« …Gervaise, blanchisseuse, jeune maman du bébé Léontine, se joue de l’image qu’on brosse des femmes. Exaltée, elle raconte qu’elles emplissent les clubs, qu’elles rejoignent les bataillons, qu’elles organisent le travail, en quelques mots, qu’elles peuplent Paris ! »
11. A l’avenir : Le programme de la République Sociale
«… Sidonie, personnage discret et passionné, déclame le programme social de cette révolution.»
12. Nous laisseront-ils un jour ? : Le petiot Victor aime la liberté, pourquoi les Versaillais attaquent-ils ?
« Le petiot Victor a perdu ses parents et est arrivé dans l’immeuble du 24 rue du faubourg Saint-Denis le 18 mars. Il découvre la vie politique que ses habitant-e-s y mènent et se prend à rêver lui aussi. Mais du haut de son jeune âge, il ose encore croire et demander « Nous laisseront-ils un jour être heureux ? »
13. Colonne Vendôme (Avec Dominique Grange) : Il y a 150 ans, le 16 mai 1871, la colonne Vendôme tombait !
14. Il faut venger Gervaise
Gervaise ne pouvait pas survivre à la Commune. Comme de nombreuses blanchisseuses, elle mourut sur une barricade. Elle et ses sœurs de combat nous hantent jusqu’aujourd’hui pour nous rappeler les rêves de République sociale.
15. Fuir pour mieux revenir : Marie recueille la petite Léontine et chante l’exil et l’espoir
Quand il devint certain que la défaite fut, certains moururent, certains fuirent. Pour les Mercier, Léontine devait être sauvée, ce jeune bébé devenait l’espoir, celle qui porterait leur voix et vengerait les vaincus. Elle devenait l’histoire. C’est sa tante Marie, qui aurait la lourde tâche de la sauver et de l’élever.
16. Vive La Louise (La chanson de Léontine) : Léontine devient à sa manière une communeuse
« 1880, 9 novembre. La petite Léontine, dernière d’une lignée de blanchisseuses, connaît enfin l’histoire de la Commune de Paris, et comment sa mère a perdu la vie. Sa grand-mère Rosemonde qui lui a tout raconté lui propose alors d’aller accueillir Louise Michel, qui revient du bagne de Kanaky, à la gare de Saint-Lazare. Au milieu de cette foule, pleine de solidarité et de camaraderie, Léontine devient à sa manière une communeuse.»
Retrouvez les chansons et l’introduction contée sur le CD.