Les partisans – A l’appel du grand Lénine

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Dans ses mémoire, la résistante communiste Lise London rapporte : « Notre groupe de jeunes fonctionnant, comme à Rennes, sous la houlette de Roberte Breuilly, s’était enrichi de nombreuses « Ajistes » arrêtées par les miliciens aux abords des maquis dont elles étaient les agents de liaison. Infatigablement, nos jeunes organisaient des jeux, des rondes, des danses. Leur chorale interprétait des chansons folkloriques et aussi les chants soviétiques comme « Ma blonde entends-tu dans la plaine… », « Les Partisans », « Suliko », popularisés par les vacanciers de 1936… A la fin de la journée, toutes – jusqu’aux plus âgées – nous nous laissions entrainer dans leurs farandoles. »

Les Partisans correspond au titre russe d’une chanson connue en français sous le titre A l’appel du grand Lénine (à écouter dans la version de Leny Escudero)

Par le froid et la famine
Dans les villes et dans les champs
À l’appel du grand Lénine
Se levaient les partisans.(bis)
Pour reprendre le rivage
Le dernier rempart des blancs
Par les monts et par les plaines
S’avançaient les partisans. (bis)
Notre paix, c’est leur conquête
Car en mil neuf cent dix-sept
Sous les neiges et les tempêtes
Ils sauvèrent les Soviets.(bis)
Écrasant les armées blanches
Et chassant les Atamans
Ils finirent leur campagne
Sur les bords de l’Océan. (bis)

Si l’origine de l’air est à peu près identifié, l’auteur des paroles en français reste à trouver. L’air est repris à un vieux chant russe (1828) intitulé Le chant des partisans de l’Amour. L’Amour est un fleuve asiatique. En 1915, le chant réapparait pour porter les combattants russes. Il fait ensuite l’objet de deux version lors de la guerre civile.

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