Visite guidée : calendrier

Calendrier des balades urbaines

Les balades urbaines d’Anouk Colombani durent autour de 2h, selon la participation du public. C’est ouvert à toutes. On y apprend des choses, on observe le paysage, on discute.

Pour les visites, on prévoit de bonnes chaussures, de la crème solaire et un chapeau, voir une ombrelle, ou un parapluie et un K-way. On peut amener un petit calepin pour noter des idées !

 

Réservation Via Explore Paris
Tarif : 15/8€

Qui étaient les communardes ? Louise Michel, Nathalie Lemel, Elisabeth Dmitrieff, Blanche Lefevre, Louise Noel, André Léo, Paule Mink. Ce sont plusieurs milliers de femmes qui prirent part à l’insurrection communarde de 1871.

C’est dans le Xe arrondissement, tout neuf de la loi d’agrandissement de Paris de 1860, que ces femmes engagèrent leur émancipation. C’est dans le Xe qu’elles s’organisèrent pour faire reconnaître leur travail. Dans le Xe, elles montèrent des barricades. Certaines furent arrêtées, d’autres tuées. Les survivantes ont lutté pour leur mémoire en écrivant ou en participant à la création des associations mémorielles (déjà !), en se soutenant les unes les autres.

De leurs engagements, nous avons retrouvé des traces nombreuses sur des lieux emblématiques ou invisibles de l’arrondissement comme la mairie d’arrondissement, l’ex-prison Saint-Lazare, l’Eglise Saint Laurent… Des lieux qui parlent de la condition des femmes, des répressions qu’elles subissaient mais aussi de leurs luttes nombreuses.

Réservation via Explore paris
Tarifs : 15/8€

Entre 1940 et 1944, nombreuses furent les femmes à entrer en résistance. Elles étaient agents de liaison, opératrice radio, coordinatrice de réseau… Elles distribuèrent des tracts, organisèrent manifestation et grève. Certaines prirent les armes, notamment au sein des FTP-F et FTP -MOI. Nombreuses furent torturées, déportées, assassinées.

Durant des semaines, nombreuses furent celles à dépérir dans la prison des Tourelles, dont les bâtiments se dressent toujours à la lisière de Paris.

Elles arrachèrent le droit de vote, mais la guerre finie, les femmes furent pris pour cibles quand elles avaient « collaboré » et lentement l’histoire de celles qui avaient tout risqué s’est effacé.

Au travers d’un parcours autour entre Belleville et la porte des Lilas, suivez les traces de Madeleine Riffaud, Liliane Levy, France Bloch, Daniele Casanova, Paula Dziergowska …

Réservation via Explore Paris
Tarifs : 15/8€

Montmartre a longtemps désigné plus que la butte qui l’a rendu célèbre. Avant d’être le quartier le plus touristique de Paris, ce fut un quartier populaire et ouvrier entourant la butte que le pouvoir surmonta du sacré-cœur.  

Des grèves des ouvriers des carrières de Montmartre en 1789 aux communautés anarchistes de la Belle époque, le lieu et ses habitants ont longtemps fait peur au pouvoir. Durant tout le XIXe siècle, le quartier fut avec et contre cela une place d’organisation et de sociabilité du mouvement ouvrier parisien. On y vit, on y travaille, on y danse et on y débat. Dès lors, gouvernements et patrons ont cherché à “organiser” les ouvriers via des cités ouvrières et des lieux de consommation.

De leur côté, romanciers et peintres qui s’installèrent dans ce Montmartre populaire représentèrent largement ces mouvements dans leur solidarité, leur excès mais aussi leurs histoires héroïques et parfois tragiques.

Réservation via Explore Paris
Tarifs : 15/8€

En octobre 1843, Karl et Jenny Marx s’installent à Paris. C’est là qu’en août 1844, il fait la connaissance de Friedrich Engels dans un café de la Rue Saint Honoré. Ce premier séjour se termine par une expulsion, qui voit Marx voyager entre la Belgique et l’Angleterre. La révolution de 1848 lui permet de revenir à Paris de façon épisodique. Au fil de ces premières années d’exil, la pensée de Marx évolue en lien avec ce qu’il voit et ceux qu’il rencontre.

Au travers du parcours et des fréquentations de Marx lors de ces séjours à Paris (entre 1843 et 1849), vous découvrirez, derrière le Paris touristique et cossu contemporain, le Paris ouvrier et révolutionnaire des années 1840, l’influence sur Marx mais aussi les liens – souvent difficiles – avec le mouvement socialiste français.

Réservation Via Explore Paris
Tarif : 15/8€

Qui étaient les communardes ? Louise Michel, Nathalie Lemel, Elisabeth Dmitrieff, Blanche Lefevre, Louise Noel, André Léo, Paule Mink. Ce sont plusieurs milliers de femmes qui prirent part à l’insurrection communarde de 1871.

C’est dans le Xe arrondissement, tout neuf de la loi d’agrandissement de Paris de 1860, que ces femmes engagèrent leur émancipation. C’est dans le Xe qu’elles s’organisèrent pour faire reconnaître leur travail. Dans le Xe, elles montèrent des barricades. Certaines furent arrêtées, d’autres tuées. Les survivantes ont lutté pour leur mémoire en écrivant ou en participant à la création des associations mémorielles (déjà !), en se soutenant les unes les autres.

De leurs engagements, nous avons retrouvé des traces nombreuses sur des lieux emblématiques ou invisibles de l’arrondissement comme la mairie d’arrondissement, l’ex-prison Saint-Lazare, l’Eglise Saint Laurent… Des lieux qui parlent de la condition des femmes, des répressions qu’elles subissaient mais aussi de leurs luttes nombreuses.

Réservation via Explore Paris
Tarifs : 15/8€

Le 25 août 1944 sont rassemblés à l’Hôtel de ville les partisans de la résistance intérieur et les Français de Londres. Paris libéré, c’est le début de la reconquête du pays.

Au travers d’un parcours entre le VIe et le IVe arrondissement, le parcours revient sur plusieurs morceaux de résistance à l’occupant : manifestation des « ménagères », manifestation des étudiants, formation du Conseil nationale de la Résistance, constitution de la lutte armée, comité d’intellectuels… Mis bout à bout ces moments redessinent un Paris clandestin où nombreux donnèrent leur vie pour la liberté.

A l’occasion des anniversaires de la Seconde Guerre mondiale, l’association Rue de la Commune s’engage dans la mémoire de celles qui combattirent pour conquérir la liberté. 

Réservation sur le site du Musée d’art et d’histoire du Judaïsme

330 : c’est le nombre de foyers que la police française devait arrêter à Montreuil lors de la rafle du Vel’ d’Hiv. Dans la petite couronne, c’était la ville qui comptait le plus de foyers juifs recensés. Boucheries, boulangeries et lieux de prière juifs ou israélite marquaient alors le quartier.
Une partie de ce monde a disparu avec la déportation.

Au travers de cette balade, il s’agit de retrouver cette vie disparue.

Visite programmée dans le cadre du festival Les femmes ont de la voix. Détails et programme à venir.

Réservation sur le site du Musée d’art et d’histoire du Judaïsme

Quelle fut la place de la « République du Croissant » dans l’affaire Dreyfus ? Cette expression désigne, dès la fin du XIXe siècle, le quartier de la presse à Paris, situé entre Réaumur et Opéra.  La plupart des grands journaux de l’époque y étaient réunis, dont le siège de L’Aurore, dans lequel parut le fameux « J’accuse…! » d’Émile Zola en 1898. Ces rues dans lesquelles l’opinion pouvait se faire et se défaire.

Avec cette balade urbaine il s’agira de suivre les pas de la bulle journaliste qui fit l’affaire Dreyfus.

Réservation via le site du Musée d’art et d’histoire du Judaïsme

Le quartier des Quatre-Chemins est un carrefour commerçant entre Aubervilliers et Pantin. Des centaines de juifs y ont vécu entre les années 1870 et la Seconde Guerre mondiale. À la recherche de leurs histoires effacées ou tues, le parcours permet de retracer les violences subies mais aussi les résistances qui y furent organisées.